L’importation d’oiseaux est au cœur d’une controverse majeure après l’annonce inattendue par les autorités chinoises de suspendre les échanges en provenance de la région de Rabat–Salé–Kénitra, invoquant des cas de maladie de Newcastle. Cette décision, relayée le 28 avril 2025, choque les professionnels du secteur avicole marocain, déjà préoccupés par l’impact de telles mesures douanières sur l’économie marocaine. Alors que la santé aviaire du Maroc est jugée exemplaire et exempt de cette maladie, les interrogations fusent quant aux véritables motifs derrière cette suspension d’importation. Comment cette décision portera-t-elle atteinte aux volailles marocaines sur d’autres marchés, alors même que le pays cherche à s’imposer comme un acteur clé dans le secteur avicole international ?
Impact de la suspension sur les exportations marocaines
La suspension des importations d’oiseaux par la Chine pourrait avoir des répercussions sur l’économie marocaine, bien que le Maroc n’exporte pas directement de volailles vers ce marché. Les producteurs pourraient ressentir une pression sur leurs exportations vers d’autres marchés, notamment en Afrique et au Golfe.
Des incertitudes entourent les perspectives commerciales pour les producteurs marocains de volailles, qui dépendent fortement des échanges régionaux. Cette décision pourrait miner la confiance dans les marchés internationaux et affecter la dynamique des échanges.
Réaction du secteur avicole marocain
Les professionnels marocains de l’aviculture ont réagi avec indignation à cette annonce. Le président de l’Association nationale des producteurs de volailles a appelé à une clarification sur les raisons de cette décision, plaidant pour une meilleure communication entre les deux pays.
Les producteurs s’inquiètent des conséquences sur leur image et leur réputation sur le marché international, alors que le Maroc est réputé pour sa biosécurité en matière d’élevage et n’a enregistré aucun cas de maladie de Newcastle.
Mesures sanitaires et commerciales face à la maladie de Newcastle
L’absence de signalement d’infection par la maladie de Newcastle au Maroc, selon l’OIE, soulève des questions sur la décision de la Chine d’imposer des mesures restrictives. Le Maroc a mis en œuvre des protocoles de biosécurité pour prévenir la propagation de maladies avicoles.
Les mesures imposées incluent la destruction ou le retour des cargaisons, ce qui pourrait peser lourdement sur les ressources des producteurs marocains. Une demande pour une réévaluation des cas de cette maladie dans d’autres régions pourrait être présente dans les discussions futures.
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