Hassan ar-Ruhaibi: campagnes à Azemmour et Mazagan éclaire la trajectoire d’une figure clé des guerres contre les Portugais. En 1604, sur ordre d’Abdallah ben Hassoun, Mohammed al-Ayyashi al-Maliki al-Zaghbi s’installa à Boulaḍ Bouaïziz près de Salé et prit part à la guerre contre les Portugais avec un zèle rare. Nommé chef à Azemmour, il mena des charges puissantes pour épuiser Mazagan et freinèrent l’ennemi, suscitant jalousie et soupçons chez Moulay Zidan Saadi. Ce récit, tiré du Nuzhat al-Hadi Muhammad as-Saghir al-Ifrani, éclaire les tensions de l’époque.


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Hassan ar-Ruhaibi et le leadership dans la guerre contre les Portugais autour d’Azemmour et Mazagan

En 1604, Hassan ar-Ruhaibi apparaît comme une figure clé dans le récit, lié à l’implantation des Murabites autour de Boulaḍ Bouaïziz sous l’autorité du maître Abdallah ben Hassoun, qui vit à Salé. Cette conjoncture place Hassan ar-Ruhaibi au cœur d’un contexte militaire où la guerre sainte contre les ennemis chrétiens mobilise les forces locales et les convictions religieuses, en particulier dans la zone côtière reliant Azemmour et Mazagan.

Le récit souligne que Hassan ar-Ruhaibi est animé d’un zèle combatif et d’un engagement soutenu, se retrouvant fréquemment à l’avant des rangs et cherchant à frapper l’ennemi avec détermination. Cette présence est associée à la volonté de diriger et d’inspirer, contribuant à la renommée qui s’étend rapidement au-delà des frontières locales et qui alimente les discussions autour des opérations menées contre les Portugais.

Mohammed al-Ayyashi et la stratégie des charges à Azemmour pour affaiblir les Portugais à Mazagan

Le texte situe le Murabite Si Mohammed al-Ayyashi al-Maliki al-Zaghbi comme une figure centrale, installée autour de Boulaḍ Bouaïziz sur l’ordre de son maître, Abdallah ben Hassoun, et reliée à Salé. Cette configuration souligne le rôle des chefs religieux-militaires dans l’élaboration et la conduite des actions guerrières près des frontières portugaises.

Sous cette direction, Mohammed al-Ayyashi est nommé chef à Azemmour pour diriger des charges puissantes destinées à épuiser les Portugais à Mazagan. Cette attribution met en lumière une stratégie offensive ciblant le fort portugais et vise à affaiblir l’ennemi par des assauts répétés et endurants, tout en consolidant la domination murabite sur les zones littorales.

Le siège d’Azemmour et le contrôle des ressources portugaises

Selon le récit, les forces dirigées par ces chefs assiègent la cité d’Azemmour afin d’épuiser les Portugais qui y tiennent forteresse et de perturber leurs activités militaires et économiques. L’action militaire est accompagnée de mesures coercitives, notamment la saisie des troupeaux et l’entrave au labour des terres, stratégies destinées à affaiblir la position portugaise et à affirmer l’emprise des Murabites dans la région.

Ce mode d’action, centré sur la pression économique et le harcèlement militaire, illustre une dimension pragmatique de la guerre contre les Portugais: affaiblir les possédants portugais non seulement sur le champ de bataille mais aussi dans les domaines agricoles et pastoraux, afin de peser sur leur capacité de subsistance et de soutien logistique à Mazagan.

Complications et rivalités: Moulay Zidan Saadi et la fuite vers Salé en 1614

La narration évoque une jalousie et des soupçons attribués à Moulay Zidan Saadi, qui voit d’un mauvais œil l’influence grandissante des chefs militaires régionaux et la manière dont leurs actions remodèlent le pouvoir local. Cette tension contribue à des frictions internes et à des décisions stratégiques susceptibles d’affecter l’équilibre des positions entre Salé et les villes littorales.

En 1614, Moulay Zidan Saadi serait contraint de fuir vers Salé, une fuite qui reflète les dynamiques dynastiques et les enjeux de contrôle autour des campagnes menées contre les Portugais. Cet épisode illustre les fluctuations et les rivalités qui marquent le paysage politique de l’époque, ajoutant une couche de complexité à la guerre contre les Portugais et à la gestion des territoires côtiers.

La renommée et l’influence d’Hassan ar-Ruhaibi et de l’Ayashi à travers les royaumes

L’émergence d’Hassan ar-Ruhaibi et les exploits attribués à l’Ayashi alimentent une réputation qui se répand rapidement dans tous les pays concernés par les conflits. Sa notoriété est associée à des performances martiales et à une ardeur reconnue face à l’ennemi infidèle, ce qui en fait une figure référente dans les récits historiques relatifs à Azemmour et Mazagan.

La population locale évoque fréquemment ses capacités et son enthousiasme, renforçant l’imagerie d’un leadership déterminé et courageux au cœur des campagnes de guerre contre les Portugais. Cette perception contribue à la construction d’un souvenir collectif autour des campagnes menées par le Murabite et ses alliés dans ces zones stratégiques.

Contexte historique et sources: Nuzhat al-Hadi et Les Doukkala

Extrait de Nuzhat al-Hadi Muhammad as-Saghir al-Ifrani, tiré du livre Les Doukkala, page 76, par Michou Biller, qui fournit un cadre source pour ces événements et leurs protagonistes. Cette référence permet de localiser les actions de Mazagan et d’Azemmour dans une narration remontant au début du XVIIe siècle et liée aux dynamiques des Murabites.

La mention de ces sources historiques souligne l’importance de croiser les témoignages pour approcher une compréhension des campagnes et de l’imbrication entre acteurs religieux et militaires. Bien que les textes puissent présenter des angles variés, ils offrent des éléments précieux pour retracer les épisodes de la guerre contre les Portugais et leur impact sur les territoires côtiers marocains.

Azemmour et Mazagan: sites stratégiques du littoral et leurs enjeux durant la guerre

Azemmour et Mazagan, deux pôles stratégiques sur la côte atlantique, se trouvent au cœur des interactions entre les forces locales et les Portugais. Leurs positions géographiques favorisent les opérations militaires et les échanges, faisant de ces cités des points névralgiques dans la guerre contre les Portugais et dans le contrôle des routes maritimes et des ressources.

Les actions autour de Mazagan entraînent des répercussions économiques et agricoles, notamment à travers les épisodes décrits où les troupeaux sont saisis et les terres privées de labour. Cette dimension économique illustre comment la guerre sainte et les combats contre les Portugais s’inscrivent dans une dynamique plus large de domination territoriale et de gestion des ressources sur le littoral.

Héritage et mémoire historique: les campagnes de 1604 et leurs répercussions

Cette période est restée gravée dans la mémoire locale comme un chapitre majeur des luttes entre Maroc et Portugal. Les campagnes de 1604, avec l’engagement des Murabites et les opérations autour d’Azemmour et Mazagan, témoignent d’une époque où la guerre contre les Portugais a façonné les rapports de force sur le littoral et a influencé la perception des leaders religieux-militaires.

L’étude de ces épisodes, via des sources comme Nuzhat al-Hadi et le recueil Les Doukkala, permet d’éclairer les mécanismes de pouvoir, les alliances et les tactiques employées, tout en mettant en lumière l’importance des mots-clés liés à Azemmour, Mazagan, Salé et Mohammed al-Ayyashi dans l’élaboration d’un récit historique cohérent et accessible pour les lecteurs modernes.

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